Attention, il s’agit d’essais et non de tests. Il n’y a donc rien de
scientifiques,
il n'y a ici aucune méthode reproductible, ni aucune mesure quantifiable pouvant servir de
comparatif.
Ce n'est qu'un témoignage purement subjectif suite à une mise en situation.
Profitons du brouillard
Vendredi 18 novembre 2011, sud de la région parisienne, la météo annonçait :
"des brumes matinales qui devraient se lever sur de belles éclaircies".
J'ai pu prendre ma journée et en profiter pour tester ce nouveau matériel
Nikon D7000, Nikon TC1.7 et objectif Nikkor 300mm AF-S f/4D.
Arrivé au bord de l'étang vers 8h30, les brumes étaient bien là. Mais loin de
se lever, dans un premier temps elles se transformèrent en un brouillard épais
et l'on ne distinguait plus rien à moins de 100 mètres comme le montre la photo ci dessous
à gauche (prise avec le 18-105 du kit); à droite une vue de l'étang en été (D80 + Nikkor 50mm
f/1.8D).
Sur la photo de gauche, le petit point rouge vous montre l'endroit ou un héron
cendré est venu se poser.
La distance entre l'oiseau et mon affût devait être d'une quarantaine de mètre environ.
Malgré la distance et le brouillard, l'autofocus n'eut aucun mal à faire le point. Ci dessous une des photos de la série du héron; celle ci est simplement développée dans NX2 mais sans aucune optimisation; elle rend assez bien les conditions de prise de vue.
Comme il n'eut aucun mal à suivre l'envol de l'oiseau, contrairement à moi qui ai coupé l'oiseau en 2 sur un cliché non présenté ici. Le départ de l'oiseau m'ayant quelques peu surpris, je n'ai pas eu la présence d'esprit d'augmenter suffisamment la vitesse de déclenchement (1/640s) et mon suivi à main levée n'a pas été des plus performants. Ceci peut probablement expliquer une partie du manque de netteté.
Bien sur seul un post traitement accentué permet de rendre quelques peu
présentables
ces clichés qui n'ont rien
de très exceptionnels en dehors des conditions de prises de vue.
Peu de temps après le départ du héron cendré, un butor étoilé s'envola des roseaux juste en
dessous
des arbres
et alla se poser de l'autre coté de l'étang, encore plus loin de moi. Bien que je le
distinguais à
peine, l'autofocus
fit des merveilles et la mise au point fut faite rapidement. L'AF semblait bien moins dans le
brouillard que moi.
Bien plus que pour le héron cendré, sans un fort retraitement on ne distingue
pas
grand chose,
mais je n'en voyais pas plus moi non plus à ce moment là.
Après retraitement c'est un peu mieux même si ce n'est pas trop exploitable.
Sans l'autofocus et le post traitement, je n'aurais même jamais été certain de l'espèce
observée.
Le brouillard ayant beaucoup de mal à se lever, je décidais de lever le camp et de descendre
un peu plus au sud du bassin parisien.
Enfin des éclaircies
Au sud, le brouillard disparu laissant place à de belles éclaircies; mais peu d'animaux étaient présents à bonne distance.
Sauf un couple de cygnes tuberculés qui se promenait.
Et quelques corneilles noires qui me permirent d'à nouveau tester la rapidité de l'AF.
En conclusion
L'AF du D7000 ne semble pas vraiment handicapé par le TC1.7 placé devant le
300mm
AFS f/4.
Ceci même dans des conditions pas vraiment favorables et malgré une ouverture
limité à f/6.7.
De même l’indicateur de mise au point semble avoir parfaitement fonctionné dans tous les
cas alors que la documentation Nikon ne garantie rien au dessus d'une ouverture maximale à
f/5.6.
Le piqué, tout du moins sur les photos prises dans de bonnes conditions, semble rester d'un bon
niveau.
Il ne me reste plus qu'à apprendre à maîtriser le tout pour me confirmer cette première bonne
impression.
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